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Antilles Néerlandaises
- iso alpha2: AN
- isoalpha :: ANT
- iso numeric:: 530
- fips code: NT
- Capital: Willemstad
- Area: 960
- Population: 300000
- Continement: NA
- TLD: .an
- Currencty: ANG
- Curreny name: Guilder
- Phone: 599
- postal code format:
- Postal code regex:
- Language: nl-AN,en,es
- Neighbours: GP -
- Equivalent fips code :
Les régions de Antilles Néerlandaises ..
Antilles Néerlandaises
625 croisières aux Caraïbes, Antilles départs 2014, 2015, 2016 disponibles|
Profitant des troubles pour envahir les Antilles françaises, les Anglais s’emparent au printemps 1794 de la Martinique, Sainte-Lucie et la Guadeloupe. Ils prennent ensuite pied à Sain-Domingue et occupent Port-aux-Princes le 4 juin 1794. Sonthonax abandonne le terrain et rentre en France. Face aux Anglais débarqués en masse, le général Laveaux, gouverneur de l’île, s’appuie sur le décret d’abolition de l’esclavage. Il se rallie un important contingent de Noirs sous le commandement de Toussaint Louverture. Saint-Domingue suit désormais le destin de cet homme. L’abolition proclamée aux Antilles, sans préparation, en pleine insurrection et sans moyens de mise en place, ne recevra du fait de la guerre qu’une application restreinte, limitée à la Guadeloupe et à la Guyane.|
Carte détaillée de la Guadeloupe et de la Martinique dans les Petites Antilles éditée par ITM. Echelle 1 / 65 000. Cartographie du relief, liaisons maritimes, parcs naturels protégés indiqués. Petits plans de Fort de France et Point à Pitre.|
Un vol pour les Antilles néerlandaises vous offrira la possibilité de dîner en plein air de crevettes fraîches, de homards et de curry au chèvre épicé et, pour terminer, un verre de liqueur , qui partage son nom avec l’île. KLM et ses partenaires proposent des vols réguliers pour les Antilles néerlandaises. Réservez un billet d’avion pour profiter des meilleurs événements tels que les , au mois de février, qui proposent de la musique et de la danse à Curaçao. A , applaudissez les courses de bateaux pendant la , au mois d'octobre.|
%0 Book %A Poincy, Louis de, %A Breton, Raymond, %A Leers, Arnout, %A Rochefort, César de, %D 1658 %T Histoire naturelle et morale des iles Antilles de l'Amerique : enrichie de plusieurs belles figures des raretez les plus considerables qui y sont d'écrites : avec un vocabulaire caraibe. %C A Roterdam : %I Chez Arnould Leers, %! Histoire naturelle et morale des iles Antilles de l'Amerique : %K 17th century %K Apalachee Indians %K Carib Indians %K Carib language %K Description and travel %K Early works to 1800 %K Engravings %K Glossaries, vocabularies, etc %K Lesser Antilles %K Natural history %K Netherlands %K Pre-Linnean works %G French %U htt
MISS ANTILLES – SHAMPOOING REPARATEUR CARAPATE|
Le 24 juin 1793, le Cap-français (aujourd’hui haïtien), situé sur la côte nord de l’île, n’est plus qu’incendie, pillage et massacre. Cette gravure coloriée de J. B. Chapuy, montre, avec des effets de nuit impressionnants, les foyers d’incendie qui embrasent la ville; elle reprend le tableau peint d’après nature par J. L. Boquet, et offert par lui à la Convention le 23 frimaire an II/13 décembre 1794, pour rendre compte de la catastrophe. Le Cap, ville la plus prospère et la plus importante de la colonie, était une cité coloniale de grande ampleur qui, sans doute, apparaissait plus moderne par son urbanisme que beaucoup de villes de métropole. Conçue par des ingénieurs, dotée la première d’un plan quadrillé, elle avait été agrandie à plusieurs reprises mais toujours selon les mêmes axes de voies et les mêmes modules d’îlots. C’était une ville régulière aux rues alignées, souvent plantées d’arbres, aux places ornées de fontaines ; elle était pourvue d’hôpitaux et de casernes. Au premier plan, de multiples types de navires, de la barque au trois ponts évoquent son intense activité portuaire. Que s’est-il passé ? Face à Galbaud, nommé gouverneur des Iles sous le vent par Monge, ministre de la Marine et proche des Girondins, qui a formé une coalition, avec l’escadre nouvellement arrivée, les troupes et la population du Cap, le commissaire Sonthonax, pour empêcher la contre-révolution, opte alors pour la politique du pire : il appelle les Noirs à la liberté et au pillage, ouvre les prisons, introduit des bandes dans la ville. Galbaud se réfugie à bord d’un vaisseau de l’escadre et gagne les Etats-Unis avec 10 000 fugitifs, avant de rentrer en France. Sonthonax se défend avec acharnement à Saint-Domingue contre les Anglais qui profitent de ces troubles pour envahir les Antilles françaises. Mettant son espoir dans les Noirs insurgés, Sonthonax proclame de sa propre autorité l’émancipation des esclaves, prononcée et publiée en créole et en français, le 29 août 1793. Il annonce la publication de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen adaptée par lui aux colonies. Cette émancipation immédiate et générale des esclaves ne rallie que peu d’appuis à Sonthonax car c’est une lutte franco-française qui a provoqué la situation dans l’île. Habilement, il fait procéder à des élections et envoie les députés élus auprès de la Convention de façon à en obtenir le soutien. Les premiers parvenus en France, Dufaÿ le blanc, Mills, le mulâtre et Belley le noir, obtiendront la confirmation de l’abolition, le 16 pluviôse an II. A Paris, existait à l’opposé du lobby des colons, un courant favorable à la révolte armée des Noirs, parmi les sans-culottes. Aucun lien concret n’a existé avec les esclaves révoltés lors de la proclamation de l’émancipation. Un jeu de cartes du début de l’année 1793 témoigne cependant de cet intérêt. Cette carte, l’égalité de couleur qui remplace le valet de carreau représente un noir révolté, un fusil à la main, assis sur un ballot de café, dans un champ de canne à sucre. Son attribut est le courage ; il symbolise la lutte des esclaves révoltés depuis 1790. Le sans-culotte, dans une pose analogue, représente l’égalité de rang qui a pris la place du valet de cœur. Le brevet de ce jeu, sollicité le 19 janvier 1793, deux jours avant l’exécution de Louis XVI, sera délivré le 17 février. Jean-Démosthène Dugourc, le premier à oser changer les figures traditionnelles du jeu, adhère spontanément aux idées jacobines. La mort du roi donne tout son sens de propagande politique à son jeu intitulé « Nouvelles cartes de la République française » qui proclame sans ambages : « Plus de rois, de Dames, de valets ; le génie, la liberté, l’égalité les remplacent. La loi seule est au-dessus d’eux ». Cette feuille, le placard publicitaire du jeu, était souvent découpée et les cartes collées sur des cartons. La première phrase met en valeur les nouveaux types de valets rouges. « Si les vrais amis de la philosophie et de l’humanité ont remarqué avec plaisir parmi les types de l’Egalité le Sans-culotte et le Nègre… ». Le combat des Noirs contre l’esclavage est assimilé à celui des révolutionnaires parisiens pour l’Egalité, le principe préféré du sans-culotte.|
Histoire naturelle et morale des iles Antilles de l'Amerique. : Enrichie d'un grand nombre de belles figures en taille douce, des places & des raretez les plus considerables, qui y sont décrites. : Avec un vocabulaire Caraïbe.|
Cartes routières détaillées des Petites Antilles incluant la guadeloupe, la martinique, Saint Martin, Saint Barthélémy, Antigua & Barbuda, les Îles Caïman, Trinité-et-Tobago, Aruba, Dominique, …|
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Le 24 juin 1793, le Cap-français (aujourd’hui haïtien), situé sur la côte nord de l’île, n’est plus qu’incendie, pillage et massacre. Cette gravure coloriée de J. B. Chapuy, montre, avec des effets de nuit impressionnants, les foyers d’incendie qui embrasent la ville; elle reprend le tableau peint d’après nature par J. L. Boquet, et offert par lui à la Convention le 23 frimaire an II/13 décembre 1794, pour rendre compte de la catastrophe. Le Cap, ville la plus prospère et la plus importante de la colonie, était une cité coloniale de grande ampleur qui, sans doute, apparaissait plus moderne par son urbanisme que beaucoup de villes de métropole. Conçue par des ingénieurs, dotée la première d’un plan quadrillé, elle avait été agrandie à plusieurs reprises mais toujours selon les mêmes axes de voies et les mêmes modules d’îlots. C’était une ville régulière aux rues alignées, souvent plantées d’arbres, aux places ornées de fontaines ; elle était pourvue d’hôpitaux et de casernes. Au premier plan, de multiples types de navires, de la barque au trois ponts évoquent son intense activité portuaire. Que s’est-il passé ? Face à Galbaud, nommé gouverneur des Iles sous le vent par Monge, ministre de la Marine et proche des Girondins, qui a formé une coalition, avec l’escadre nouvellement arrivée, les troupes et la population du Cap, le commissaire Sonthonax, pour empêcher la contre-révolution, opte alors pour la politique du pire : il appelle les Noirs à la liberté et au pillage, ouvre les prisons, introduit des bandes dans la ville. Galbaud se réfugie à bord d’un vaisseau de l’escadre et gagne les Etats-Unis avec 10 000 fugitifs, avant de rentrer en France. Sonthonax se défend avec acharnement à Saint-Domingue contre les Anglais qui profitent de ces troubles pour envahir les Antilles françaises. Mettant son espoir dans les Noirs insurgés, Sonthonax proclame de sa propre autorité l’émancipation des esclaves, prononcée et publiée en créole et en français, le 29 août 1793. Il annonce la publication de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen adaptée par lui aux colonies. Cette émancipation immédiate et générale des esclaves ne rallie que peu d’appuis à Sonthonax car c’est une lutte franco-française qui a provoqué la situation dans l’île. Habilement, il fait procéder à des élections et envoie les députés élus auprès de la Convention de façon à en obtenir le soutien. Les premiers parvenus en France, Dufaÿ le blanc, Mills, le mulâtre et Belley le noir, obtiendront la confirmation de l’abolition, le 16 pluviôse an II. A Paris, existait à l’opposé du lobby des colons, un courant favorable à la révolte armée des Noirs, parmi les sans-culottes. Aucun lien concret n’a existé avec les esclaves révoltés lors de la proclamation de l’émancipation. Un jeu de cartes du début de l’année 1793 témoigne cependant de cet intérêt. Cette carte, l’égalité de couleur qui remplace le valet de carreau représente un noir révolté, un fusil à la main, assis sur un ballot de café, dans un champ de canne à sucre. Son attribut est le courage ; il symbolise la lutte des esclaves révoltés depuis 1790. Le sans-culotte, dans une pose analogue, représente l’égalité de rang qui a pris la place du valet de cœur. Le brevet de ce jeu, sollicité le 19 janvier 1793, deux jours avant l’exécution de Louis XVI, sera délivré le 17 février. Jean-Démosthène Dugourc, le premier à oser changer les figures traditionnelles du jeu, adhère spontanément aux idées jacobines. La mort du roi donne tout son sens de propagande politique à son jeu intitulé « Nouvelles cartes de la République française » qui proclame sans ambages : « Plus de rois, de Dames, de valets ; le génie, la liberté, l’égalité les remplacent. La loi seule est au-dessus d’eux ». Cette feuille, le placard publicitaire du jeu, était souvent découpée et les cartes collées sur des cartons. La première phrase met en valeur les nouveaux types de valets rouges. « Si les vrais amis de la philosophie et de l’humanité ont remarqué avec plaisir parmi les types de l’Egalité le Sans-culotte et le Nègre… ». Le combat des Noirs contre l’esclavage est assimilé à celui des révolutionnaires parisiens pour l’Egalité, le principe préféré du sans-culotte.|
— In 1802, free African descendants from the Caribbean islands of Saint-Vincent and Santo Domingo, which were coming out from under French influence, founded the town of Livingston in a Spanish zone on the eastern coast of Guatemala. The Garifuna, their descendants, still regularly recall through ceremonies that they owe their survival in Central America to the resistance put up by their ancestors in the Antilles during the 17 and 18 centuries. But behind this story of the town's foundation is a history of a people fighting for land and freedom in direct continuity with the French and Haitian revolutions (1791-1804) and the New World independence movements. By comparing this history (reconstructed by using written sources from the archives of Guatemala, Cuba and Guadeloupe) with the Garifuna's contemporary oral accounts and ceremonies (as observed during field work), this past resistance turns out to still be a key element in the group's unity and control. The direct descendants in Central America of three of Livingston's founders who were involved in the uprisings in the Antilles two hundred years ago still own the land and cult of ancestors.|